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Christian Boeswillwald
(attention, notre Jury prendra en compte les poèmes érotiques chantant la fête des corps,
les poèmes d'amour célébrant l'amour du coeur ne seront pas acceptés,
le Jury est le seul juge pour la qualité des poèmes, ses décisions sont sans appel)
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(attention les poèmes suivants sont protégés par copyright auprès des éditeurs concernés
toute copie même partiels interdite)
ÉROTIQUE
poète * rédacteur * récitant * photographe
CHRISTIAN BOESWILLWALD
En tant que nouveau "Fidel", je m'agenouille (tout en cherchant la rime)
et présente mon "Cul-bas" au mur des hérétiques excommuniés... Merci de
m'ouvrir les portes de votre robe de bure, souhaitant y trouver pour
l'hiver, quelques noisettes pour nourrir mon âme de vieux pervers...
Je vous baise moi aussi (je ne sais si c'est la bonne formule)
CB (comme "Cul Bas")Venant de prendre connaissance de votre mail concernant votre assemblée
de manants pervers (de poète) afin de remettre prix et honneurs, j'ai
commis un texte dont je ne sais s'il peut rentrer, voir pénétrer, dans
les méandres du site suce-nommé "Les erotides", et ci par-devant (comme
par derrière) il pouvait con-venir, comment le porter à la connaissance
de ce site? Merci de m'en informer quand votre temps sera disponible...
Un très jeune poète porté sur "les choses de la vie", j'aime "Sautet"Une envie de lune...
Ton corps si blanc de nuit avec sa neige au ventre
Dansait sur mon épi dressé comme un drapeau,
Et mes mains s’avançaient sur le grain de ta peau
Dans une envie de lune offerte comme un antre...
Tout des gestes trouvés signifiait à l’amour
Qu’il pouvait doucement aller à l’indécence,
Provoquer sa marée à la blanche semence
Et trouer les secrets que nous cache le jour...
Alors dans les odeurs que laissent les caresses
Les draps apprivoisés racontent les parfums
De nos doigts endormis qui prolongent les faims
Que nos corps épuisés donnaient à leurs ivresses...
A la bouche du temps ton fleuve à son delta
Dans un dernier sursaut sublime m’emprisonne...
Je suis comme un blé mort qui soudain s’abandonne
Par ce qu’il a laissé qui n’est que l’au-delà...Dans ta couleur de nuit...
Dans ta couleur de nuit qui feint l’indifférence
Je sens mes doigts mouillés au profond de tes eaux
Et tes lèvres trembler comme font les roseaux
Sur cette lune offerte à notre intime errance...
Ta bouche en mouvement tient de la révérence
En ce lent va-et-vient goûtant les blancs ruisseaux
Qui perlent de mon sexe au chaud dans les berceaux
De tes mains en prière avec son espérance...
Parler même au sommeil ne peut se concevoir
Car les secrets des draps sont les seuls à savoir
Les désirs et les jeux qu’apprivoise notre âme,
Alors, écorche et mords tout de moi si tu veux,
Couvre mon chant plaintif de tes larmes de femme
Que ma langue en attente attire de ses voeux...La lumière des dieux
J’écris sur ta peau douceEn grain de cathédrales,
Tant les textes sont beaux quand ils viennent de l’âme,
Ces baisers cristallins
Aux lenteurs animales
Que je brûle sur toi
Jusqu’à ce qu’ils t’enflamment ;
Je surprends ton désir
Dans nos nuits vert-amande
Quand tes yeux de soleil s’embrument puis se voilent
Laissant glisser parfois
Sur mes mains qui se rendent
Quelques gouttes de pluie
Qui semblent des étoiles,
Puis le sommeil s’allonge
Entre nos corps éteints,
Seule, brûlant toujours d’un même intense feu
Dans un coin de nos vies En d’éternels matins
Notre âme veille encore La lumière des dieux...
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Commentaires
Subtil et délicat ... l'au-delà...